Ce nouvel équipement sportif de la Communauté d’agglomération est constitué d’un bassin extérieur – dit « nordique » – doté d’une cuve en Inox et d’une couverture thermique déroulante motorisée. Il sera accessible été comme hiver. Avec ses 50 m de long, de 1,30 m à 1,80 m de profondeur, il aligne 8 couloirs de nages et affirme ainsi son envergure olympique. Il s’agit d’un investissement d’un peu plus de 6 458 000 € TTC porté par l’Agglomération avec une participation de l’Agence nationale du sport à hauteur de 600 000 €.

« Cet équipement propose une offre inédite et attendue par la population, les sportifs comme les scolaires et les étudiants du campus », rappelle Jean-Paul Jeandon, Président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, Maire de Cergy.

Un bassin d’envergure olympique

Avec ses dimensions exceptionnelles, le nouveau bassin a été retenu par le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 comme Centre de préparation aux J.O. pour la natation Olympique et paralympique.

Le bassin extérieur de la piscine du Parvis est d’ailleurs le premier bassin extérieur de 50 mètres en France équipé du système d’entraînement des nageurs de compétition appelé « Virtual Trainer ». C’est pour cette raison que le multiple champion olympique Alain Bernard est venu le 18 mai dernier à Cergy-Pontoise – en tant que consultant – pour expertiser ces installations.

Rappelons que le Virtual Trainer est un système qui permet de contrôler en temps réel les performances des nageurs lors des entraînements. Le système contrôle une bande de lampes Led disposée sur le fond de la piscine, et dont la longueur correspond au bassin d’entraînement. Le nageur utilise le flux de lumière comme repère constant et peut à tout instant contrôler si son rythme de nage est conforme à celui programmé par son entraîneur.

Plus économe qu’un bassin couvert

Le futur bassin nordique s’inscrit dans une démarche de performances énergétiques et de respect de l’environnement. Même si ce bassin extérieur, équipé d’une couverture thermique déroulante, est légèrement plus gourmand en consommation de chaleur qu’un bassin classique couvert (+ 11 %), il reste plus économe car il s’affranchit de tout le traitement d’air (chauffage et déshumidification) que nécessite un local fermé, et donc consomme jusqu’à 60 % d’électricité en moins qu’un bassin couvert, mais aussi parce que son système de filtration dernier cri permet d’économiser jusqu’à 30 % sur la consommation en eau. En additionnant les trois paramètres – chauffage, eau et électricité – le bassin nordique se révèle globalement plus économe en fluides et énergies (de l’ordre de – 4%) qu’un bassin traditionnel couvert, l’absence de bâtiment étant le principal vecteur d’économies.