Le jeune homme officie à l’espace public numérique de Vauréal jusqu’à l’été prochain, dans le cadre d’un service civique auprès de Générations Solidaires l’association qui propose ce dispositif. L’idée lui en est venue après avoir « mis sur stop » ses études dans une école de création d’effets spéciaux, pourtant sa passion. Son job, 26 heures par semaine ? « J’anime des ateliers où l’on commence par apprendre à utiliser l’ordinateur, la messagerie, faire des démarches en ligne ». Contrairement à une idée reçue il forme « tous les âges, de 14 à 80 ans ».
« Tu peux y arriver »
Valentin est d’un naturel chaleureux. A 20 ans seulement, il est sensible aux individualités qui composent son public : « Tous les gens qui viennent ici ont leur propre histoire, parfois des difficultés dans la vie. Mon travail est avant tout humain, c’est pour cela que je l’ai accepté ».
Alors il s’adapte à chacun, prend le temps qu’il faut, même s’il affectionne une pédagogie qui pousse à l’autonomie. « J’aime bien les lâcher un peu, les laisser trouver les solutions et j’encourage avec des « tu peux y arriver ». Une de mes « stagiaires », maintenant la plus âgée, avait du mal au début et maintenant c’est la meilleure de son groupe » explique-t-il, tout sourire.
En parallèle à son travail à l’Espace public numérique, Valentin creuse le sillon de sa vocation : la vidéo. Avec quelques amis il a créé l’association Younglight Pictures. Son but est de promouvoir l’objet vidéo auprès des jeunes et les aider à en faire. L’association est le support d’un premier documentaire sur un groupe de jeunes s’initiant à la musique. Son projet devrait voir le jour en fin d’année ou en début d’année prochaine, une fois qu’il aura tiré 30 minutes de film des quelques 20 heures de vidéo brute déjà tournées.
- Pour en savoir plus sur les Visiteurs du numériques et les ateliers de l’espace public numérique de Vauréal, rendez-vous sur www.gsvo95.fr
- Retrouvez le travail de Valentin sur www.vdaubeuf.fr