Les collectivités accueillent régulièrement dans leurs services des personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général (TIG). Encadrées par des agents territoriaux, elles travaillent gratuitement à l’entretien des espaces verts, la maintenance des bâtiments ou dans tout autre secteur dont le bénéficiaire final est toujours l’habitant. Afin de diversifier le mode d’exécution de ces peines, d’y ajouter un supplément de sens et de pédagogie, la ville de Cergy a imaginé, en collaboration avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), un nouveau type de stage, qu’elle finance à parité avec l’Etat. Le premier s’est tenu en octobre. Le deuxième a débuté le 7 décembre.
De quoi s’agit-il précisément ? D’un stage de 5 jours au cours duquel les personnes condamnées sont amenées à se déplacer dans divers lieux – mairie, maison de quartier, centre de secours… – afin d’échanger avec différents acteurs – élus, services municipaux, forces de l’ordre, pompiers…L’idée qui sous-tend la démarche est de réinscrire ces personnes dans leur dimension citoyenne, au cœur de la Cité, de les amener à s’interroger sur leur responsabilité, leur place dans la société et d’élargir leur horizon.
Le premier stage, qui a rassemblé, début octobre, 5 personnes âgées de 19 à 52 ans, s’est avéré concluant. « Ce fut une semaine riche, explique Anne Rossinès, chargée de mission Prévention de la délinquance à la ville de Cergy. Les stagiaires ont découvert des institutions qu’ils connaissaient peu ou pas et nourri les échanges de leurs réflexions. Certains ont décroché leur premier diplôme – un diplôme de premiers secours. D’autres, assez fermés au départ, se sont progressivement ouverts. » La semaine s’est conclue sur un repas partagé, intégralement préparé par les stagiaires, en compagnie des intervenants.
Alors, aurait-on trouvé là une formule qui permettrait, in fine, de réduire les risques de récidive ? « Le temps le dira. Nous restons humbles. C’est un premier stage. Mais il est vrai que les premiers retours sont encourageants.»
De quoi s’agit-il précisément ? D’un stage de 5 jours au cours duquel les personnes condamnées sont amenées à se déplacer dans divers lieux – mairie, maison de quartier, centre de secours… – afin d’échanger avec différents acteurs – élus, services municipaux, forces de l’ordre, pompiers…L’idée qui sous-tend la démarche est de réinscrire ces personnes dans leur dimension citoyenne, au cœur de la Cité, de les amener à s’interroger sur leur responsabilité, leur place dans la société et d’élargir leur horizon.
Le premier stage, qui a rassemblé, début octobre, 5 personnes âgées de 19 à 52 ans, s’est avéré concluant. « Ce fut une semaine riche, explique Anne Rossinès, chargée de mission Prévention de la délinquance à la ville de Cergy. Les stagiaires ont découvert des institutions qu’ils connaissaient peu ou pas et nourri les échanges de leurs réflexions. Certains ont décroché leur premier diplôme – un diplôme de premiers secours. D’autres, assez fermés au départ, se sont progressivement ouverts. » La semaine s’est conclue sur un repas partagé, intégralement préparé par les stagiaires, en compagnie des intervenants.
Alors, aurait-on trouvé là une formule qui permettrait, in fine, de réduire les risques de récidive ? « Le temps le dira. Nous restons humbles. C’est un premier stage. Mais il est vrai que les premiers retours sont encourageants.»