L’une, Caroline Maunoury, est née et a grandi Cergy-Pontoise. L’autre, Sandrine Lavarenne, y a posé ses valises il y a quelques années. « Mais pour rien au monde je ne repartirais ». L’une et l’autre sont sorties diplôme en poche de l’Ecole nationale supérieure d’art de Cergy. Nous sommes en 2008, les deux jeunes artistes ne se sentent pas de produire de l’art académique. Au contraire, avec quelques camarades de l’école d’art, elles veulent travailler en prise avec un territoire, s’intéressent à la banlieue, à l’architecture, à la ville nouvelle et surtout aux gens qui y vivent. Les jeunes artistes créent pour cela l’association les Ateliers Arrosés, et commencent à « sévir » dans l’agglomération en proposant des actions artistiques, répondant aux besoins des maisons de quartier.
Au cœur du quartier Chennevières
S’engage alors un projet de grande envergure, pensé par les Ateliers arrosés pour les habitants du quartier Chennevières, à Saint-Ouen l’Aumône. Le quartier est alors prioritaire pour bénéficier d’interventions au titre de la politique de la ville. Les artistes s’appuient sur un partenariat entre l’OPIEVOY, l’organisme bailleur des logements, l’abbaye de Maubuisson et le ministère de la Culture et lancent « Arts osés au quartier ».
Depuis, entre les habitants de Chennevières et elles, c’est une suite continue de réalisations collectives, avec des ateliers créatifs tous les mercredis, des expositions et des événements artistiques mémorables, telles les éditions successives de Lumières sur Chennevières, qui illuminent le quartier chaque début d’année.
Jardin artistique
« On forme un peu une famille avec les habitants » reconnait Sandrine. « Certains viennent depuis des années, s’investissent dans le fonctionnement des ateliers, maintenant que nous avons un local permanent. C’était un de nos objectifs : pouvoir passer du temps avec les habitants, les enfants, les ados, comme les personnes âgées ». Le bilan est positif. « On a tout de suite compris qu’on ne se trompait pas, les résultats sont très concrets, exposés ou visibles durablement. Comme par exemple l’affichage des numéros de halls d’immeuble sur lesquels nous travaillons à la demande du bailleur ». Depuis janvier, les artistes et les habitants se sont lancés dans le jardinage. « Nous avons monté un jardin artistique et potager, au pied d’un immeuble. Pour l’instant il est petit mais grâce à un atelier céramique, il va s’agrémenter de plein de petits nains… un peu barrés ».
Fourmilière
Les Ateliers Arrosés disposent maintenant d’un important « catalogue » d’activités artistiques pour jeunes et moins jeunes. Ils interviennent notamment en lien avec la ville de Cergy dans les locaux de l’ancienne école de la Lanterne. L’association est régulièrement rejointe par du sang neuf. « Nous échangeons en permanence avec d’autres artistes : les Ateliers Arrosés, c’est une vraie fourmilière ». Sandrine et Caroline, qui organisent et animent tout cela, ne se déparent pas de leur humour. Surtout, elles continuent à croire à leurs convictions de départ avec un engagement social et la priorité au côté humain. « C’est vrai, on s’éclate plus dans les interventions auprès des gens que toutes seules dans nos ateliers ».
Au cœur du quartier Chennevières
S’engage alors un projet de grande envergure, pensé par les Ateliers arrosés pour les habitants du quartier Chennevières, à Saint-Ouen l’Aumône. Le quartier est alors prioritaire pour bénéficier d’interventions au titre de la politique de la ville. Les artistes s’appuient sur un partenariat entre l’OPIEVOY, l’organisme bailleur des logements, l’abbaye de Maubuisson et le ministère de la Culture et lancent « Arts osés au quartier ».
Depuis, entre les habitants de Chennevières et elles, c’est une suite continue de réalisations collectives, avec des ateliers créatifs tous les mercredis, des expositions et des événements artistiques mémorables, telles les éditions successives de Lumières sur Chennevières, qui illuminent le quartier chaque début d’année.
Jardin artistique
« On forme un peu une famille avec les habitants » reconnait Sandrine. « Certains viennent depuis des années, s’investissent dans le fonctionnement des ateliers, maintenant que nous avons un local permanent. C’était un de nos objectifs : pouvoir passer du temps avec les habitants, les enfants, les ados, comme les personnes âgées ». Le bilan est positif. « On a tout de suite compris qu’on ne se trompait pas, les résultats sont très concrets, exposés ou visibles durablement. Comme par exemple l’affichage des numéros de halls d’immeuble sur lesquels nous travaillons à la demande du bailleur ». Depuis janvier, les artistes et les habitants se sont lancés dans le jardinage. « Nous avons monté un jardin artistique et potager, au pied d’un immeuble. Pour l’instant il est petit mais grâce à un atelier céramique, il va s’agrémenter de plein de petits nains… un peu barrés ».
Fourmilière
Les Ateliers Arrosés disposent maintenant d’un important « catalogue » d’activités artistiques pour jeunes et moins jeunes. Ils interviennent notamment en lien avec la ville de Cergy dans les locaux de l’ancienne école de la Lanterne. L’association est régulièrement rejointe par du sang neuf. « Nous échangeons en permanence avec d’autres artistes : les Ateliers Arrosés, c’est une vraie fourmilière ». Sandrine et Caroline, qui organisent et animent tout cela, ne se déparent pas de leur humour. Surtout, elles continuent à croire à leurs convictions de départ avec un engagement social et la priorité au côté humain. « C’est vrai, on s’éclate plus dans les interventions auprès des gens que toutes seules dans nos ateliers ».
Pour se tenir au courant des nombreux rendez-vous des Ateliers Arrosés, rendez-vous sur le site Association Ateliers Arrosés ou retrouvez les sur Facebook