Quelles sont vos missions au sein du commissariat ?
J’ai été recrutée en 2011 par la Communauté d’agglomération pour m’inscrire en complément de l’action des policiers et intervenir sur toutes les problématiques sociales. Mon rôle est d’accueillir des victimes comme des auteurs d’infraction, de délit et de crime, ainsi que des publics en situation de détresse ou de précarité. Ces personnes peuvent me rencontrer de leur propre initiative – en dehors de tout dépôt de plainte ou de toute procédure judiciaire – ou sur orientation d’intervenants extérieurs, comme les services sociaux, les PMI, les hôpitaux ou encore les éducateurs de rue. Je leur offre un espace et un temps de parole, les écoute, les rassure, réponds à leurs éventuelles interrogations, les informe et, quand c’est nécessaire, les oriente vers des structures en mesure de les aider. Je travaille d’ailleurs avec de nombreux partenaires locaux… Ces relais sont essentiels. Pour les personnes dans l’incapacité de se déplacer, des entretiens par téléphone sont possibles.
Comment cela se traduit-il au quotidien ?
Je ne suis pas assistante sociale et ne propose pas de suivi sur le long terme. Mon travail est d’apporter les bonnes informations au bon moment, même si ce ne sont pas toujours les réponses attendues. Les violences conjugales et intrafamiliales représentent l’essentiel de mon activité, qu’elles soient physiques, sexuelles, verbales, psychologiques ou économiques. Cela peut aller du simple désaccord à la tentative d’homicide. Je peux ainsi être amenée à sensibiliser une personne mise en cause sur les conséquences de ses actes – pour limiter la récidive –, trouver une solution de médiation ou l’orienter vers un psychologue. Au quotidien, je peux aussi mettre en lien un usager avec un enquêteur ou aider une personne à porter plainte. Je peux également être sollicitée par des usagers se présentant pour des difficultés sociales ne pouvant faire l’objet d’un traitement judiciaire. Parfois, je me contente simplement de rétablir la communication, afin de résoudre un conflit. Je prends toujours le temps de bien comprendre une situation ou une demande, afin de conseiller et d’orienter au mieux. Je n’impose rien. Je laisse chacun libre de choisir d’effectuer ou non les démarches préconisées. Et je suis tenue au secret professionnel.
Comment votre travail a-t-il évolué en trois ans ?
Ce travail est loin d’être routinier et la diversité est au cœur de ma mission. Je vois défiler tous les problèmes de société et dois m’adapter à chaque situation. Depuis mon arrivée à l’Hôtel de police, on me confie davantage de cas sensibles. Et si ce métier, encore récent, n’est pas toujours reconnu, il est de plus en plus apprécié et a fait la preuve de son utilité.
Pour tout renseignement, appelez le 01 34 43 22 08 ou rendez-vous à l’accueil des commissariats de la circonscription. Bureau à l’hôtel de police de Cergy, 4 rue de la Croix des Maheux à Cergy. Les rendez-vous sont anonymes.
J’ai été recrutée en 2011 par la Communauté d’agglomération pour m’inscrire en complément de l’action des policiers et intervenir sur toutes les problématiques sociales. Mon rôle est d’accueillir des victimes comme des auteurs d’infraction, de délit et de crime, ainsi que des publics en situation de détresse ou de précarité. Ces personnes peuvent me rencontrer de leur propre initiative – en dehors de tout dépôt de plainte ou de toute procédure judiciaire – ou sur orientation d’intervenants extérieurs, comme les services sociaux, les PMI, les hôpitaux ou encore les éducateurs de rue. Je leur offre un espace et un temps de parole, les écoute, les rassure, réponds à leurs éventuelles interrogations, les informe et, quand c’est nécessaire, les oriente vers des structures en mesure de les aider. Je travaille d’ailleurs avec de nombreux partenaires locaux… Ces relais sont essentiels. Pour les personnes dans l’incapacité de se déplacer, des entretiens par téléphone sont possibles.
Comment cela se traduit-il au quotidien ?
Je ne suis pas assistante sociale et ne propose pas de suivi sur le long terme. Mon travail est d’apporter les bonnes informations au bon moment, même si ce ne sont pas toujours les réponses attendues. Les violences conjugales et intrafamiliales représentent l’essentiel de mon activité, qu’elles soient physiques, sexuelles, verbales, psychologiques ou économiques. Cela peut aller du simple désaccord à la tentative d’homicide. Je peux ainsi être amenée à sensibiliser une personne mise en cause sur les conséquences de ses actes – pour limiter la récidive –, trouver une solution de médiation ou l’orienter vers un psychologue. Au quotidien, je peux aussi mettre en lien un usager avec un enquêteur ou aider une personne à porter plainte. Je peux également être sollicitée par des usagers se présentant pour des difficultés sociales ne pouvant faire l’objet d’un traitement judiciaire. Parfois, je me contente simplement de rétablir la communication, afin de résoudre un conflit. Je prends toujours le temps de bien comprendre une situation ou une demande, afin de conseiller et d’orienter au mieux. Je n’impose rien. Je laisse chacun libre de choisir d’effectuer ou non les démarches préconisées. Et je suis tenue au secret professionnel.
Comment votre travail a-t-il évolué en trois ans ?
Ce travail est loin d’être routinier et la diversité est au cœur de ma mission. Je vois défiler tous les problèmes de société et dois m’adapter à chaque situation. Depuis mon arrivée à l’Hôtel de police, on me confie davantage de cas sensibles. Et si ce métier, encore récent, n’est pas toujours reconnu, il est de plus en plus apprécié et a fait la preuve de son utilité.
Pour tout renseignement, appelez le 01 34 43 22 08 ou rendez-vous à l’accueil des commissariats de la circonscription. Bureau à l’hôtel de police de Cergy, 4 rue de la Croix des Maheux à Cergy. Les rendez-vous sont anonymes.