Interview parue dans l’édition d’octobre de Cergy ma ville, le magazine municipal de la ville de Cergy.
Votre association agit pour que « l’école soit un lieu d’épanouissement pour les élèves à besoins particuliers », qu’entendez-vous par là ?
— Beaucoup d’enfants sont en souffrance scolaire et les raisons en sont variées : certains sont qualifiés de « haut potentiel » ou de précoces mais sont pourtant en situation d’échec scolaire. D’autres présentent des troubles neurologiques. Ce sont les fameux « dys » : troubles du langage (dysphasie), troubles de l’apprentissage de la lecture (dyslexie)… qui sont des freins aux apprentissages scolaires. J’ai été psychologue scolaire et j’ai constaté le désarroi de ces enfants à l’école.
Comment espérez-vous atteindre la « bientraitance pédagogique » à l’égard de ces enfants atypiques ?
— Depuis cinq ans, nous formons et informons les parents et les enseignants. Il faut créer du lien et lever le voile. Nous valorisons aussi les travaux des chercheurs en science de l’éducation et les expériences des soignants sur le terrain. Tous ces témoignages sont précieux pour les familles. Pour proposer tout cela, l’association organise des conférences, des ateliers, des temps d’accueil téléphonique. Nous proposons aussi des vidéos de vulgarisation sur notre chaîne Youtube pour promouvoir les savoirs et donner les astuces aux parents et aux enseignants.
L’association organise régulièrement des conférences. Comment y participer ?
— En raison du contexte sanitaire, la dernière conférence, qui a eu lieu le 14 octobre, a été retransmise en direct sur le web. On peut la retrouver en intégralité sur notre page facebook. Il suffit de s’abonner à la page pour être tenu informé de nos prochains événements et y participer via un système de chat.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.potentialdys.org
Les "dys" en chiffres
7 millions
C’est le nombre de Français touchés par les troubles « dys » qui ont des répercussions sur le développement de l’enfant et son insertion sociale.