En cette deuxième quinzaine de mai, les 10 personnes qui travaillent aux cultures de la Cueillette de Cergy sont en plein boom : maintenant qu’il n’y a plus le risque de gelées il faut semer et planter plus que jamais. Grâce à cela et aux soins prodigués aux vergers, ce sont plus de 30 variétés de fruits, légumes et fleurs qu’il sera possible de trouver ici dans les mois particulièrement fructueux du cœur de l’été.

La plantation des haricots

Produits de saison oblige

Mais dès à présent la clientèle peut largement trouver de quoi composer des menus de saison : rhubarbe, salades, épinards, radis, navets et différentes fleurs sont en effet disponibles. Sans oublier la fraise, de serre pour l’instant. Il faut attendre encore un peu pour celle de plain-champ. « La fraise, avec la tomate et la pommes, ce sont nos stars, nos produits d’appel » reconnaît Caroline Thomassin, la gérante. Thierry, son mari, acquiesce et ajoute « qu’une belle récolte de cerises se prépare pour juin ».

Un impressionnant parc de brouettes !

Se renseigner sur quoi cueillir cette semaine

Comme les variétés disponibles à la cueillette évoluent en permanence, il est conseillé, avant de venir, de consulter sur le site web la page « à cueillir cette semaine ». Les avantages de la cueillette ? Outre le manger local et le bol d’air, ils tiennent dans la fraîcheur imbattable des végétaux et le prix, toujours inférieur à qualité équivalente à celui des circuits de distribution classiques des fruits et légumes.

A l’entrée du site, le tableau des fruits et légumes disponibles

200 000 cueilleurs par an

Le succès de la Cueillette de Cergy est au rendez-vous avec 75 000 passages aux caisses annuels. Les Thomassin précisent que leurs clients venant souvent en famille, en moyenne trois personnes, c’est en fait plus de 200 000 personnes qui viennent ici chaque année. L’équivalent de toute la population de Cergy-pontoise, sans compter les visites des groupes scolaires.

Les courgettes aussi sont « arrivées »

Générations successives

« On voit maintenant des familles dont les parents sont venus ici enfants, et souvent dans ce cas-là le papa remonte sur le tracteur jaune qu’il a connu enfant et qui n’a pas bougé » raconte Caroline. Et pour cause, la cueillette est née en 1976 à l’initiative de Jean Thomassin, le père, d’abord au cœur du village de Puiseux-Pontoise puis sur le site actuel en 1981. La cueillette comptait alors 30 hectares, elle en fait 42 aujourd’hui.