Le réseau du chauffage urbain de Cergy-Pontoise alimente aujourd’hui 30 000 foyers, soit environ 80 000 usagers répartis sur les communes de Cergy, Eragny-sur-Oise, Saint-Ouen-l’Aumône et Pontoise.
Sur notre territoire, malgré un réseau vertueux qui fonctionne à 70% à partir d’énergies renouvelables et de récupération (voir encadré), l’augmentation internationale des prix du gaz a eu pour conséquence la hausse du prix du service facturé à votre syndic de copropriété, ou bailleur social, de 15 % à 45 %. Hausse qui s’est répercutée sur vos appels de charges et est encore susceptible d’évoluer.
Afin d’en réduire l’impact, la Communauté d’agglomération cherche des solutions ; elle a déjà accompagné CenergY – délégataire pour la gestion du réseau de chauffage urbain – dans l’obtention d’un tarif préférentiel d’achat de gaz. Elle incite par ailleurs les gestionnaires d’immeubles, ainsi que les usagers de ce service public, à rentrer dans une démarche d’économie d’énergie. Tout cela en complément d’un programme conséquent engagé depuis deux ans pour moderniser et améliorer la performance environnementale du réseau.
Une motion pour un appel à la mobilisation
Enfin, lors du Conseil communautaire du 1er février, une motion pour un appel à la mobilisation contre les conséquences de la hausse des énergies sur le tarif du chauffage urbain a été adoptée à l’unanimité, et transmise à la Ministre de la Transition écologique ainsi qu’au préfet du Val d’Oise. Dans le cadre de cette motion, il est notamment demandé à l’État d’élargir le « bouclier tarifaire » sur les prix d’achat du gaz aux chaufferies collectives car le dispositif actuel ne concerne que les particuliers chauffés individuellement au gaz ou à l’électricité, et que le Chèque énergie puisse être utilisé par les usagers pour payer directement leurs charges de chauffage collectif.
Le mix énergétique du réseau de chauffage urbain de Cergy-Pontoise
Aujourd’hui, les énergies « vertes » de récupération et renouvelables, sont bien les deux sources principales d’énergie du réseau de l’Agglomération, mais l’appel au gaz reste encore indispensable à hauteur de 30 % pour assurer la continuité de ce service public ; soit en appoint (lors des pics de consommation), soit en secours (lors d’incident de production).