Le street art d’Harry James s’expose dans le Grand Centre

Publié le 8 juin 2020

Du 12 juin au 1er août, l’exposition Urban Zoo de l’artiste peintre Harry James se dévoile dans le quartier Grand Centre.

Harry James et son Urban Zoo
Harry James en train de peindre une des œuvres d'Urban Zoo. ©Harry James

Une nouvelle exposition va investir le quartier Grand Centre de Cergy-Pontoise : « Urban Zoo » sera visible librement du 12 juin au 1er août sur la place Charles de Gaulle et le square Columbia puis du 3 au 26 août sur la terrasse des 3 Fontaines. Le public pourra y découvrir 46 œuvres du street artiste Harry James.

Le zoo urbain s’expose dans le Grand Centre

Baigné dans la culture urbaine des années 80, Harry James est un autodidacte qui commence à peindre ses premiers murs à la bombe aérosol. Depuis, il a su faire varier son art : fresque murale, sculpture, dessins conceptuels ou encore décoration. Avec cette exposition, il met en avant une de ses passions : le monde animalier.

Gros plan sur une oeuvre Urban Zoo
Gros plan d’une des œuvres « Urban Zoo » de Harry James © Harry James

 

L’Homme animal social et politique

Fasciné par le règne animal, Harry James s’interroge aussi sur le rôle de l’Homme dans l’écosystème. « C’est à travers cette réflexion que je dessine l’être humain, pour qui l’expansion de l’espèce est constante, mêlé à un animal, pour qui l’existence de l’espèce est parfois menacée. Ces personnages de zoanthropies ont un style vestimentaire urbain, mais leur allure trahit une certaine animalité. S’en dégage une forme de conscience animalière. L’Homme devient l’animal social et politique. »

L'artiste Harry James
L’artiste Harry James © Harry James

 

Un artiste de street art

Harry James est un artiste très polyvalent issu de la culture urbaine. S’il a commencé par manier la bombe aérosol sur des murs, il a très vite été embauché à EuroDisney, ce qui lui a permis d’évoluer en tant que peintre, décorateur puis sculpteur. Ses dessins ont même permis d’imaginer les futures attractions du parc II et, en 2011, la restauration totale des couleurs du château lui est confiée. Parallèlement Harry James continue son travail de street art, avec des expositions, des festivals, la création de logos, de trophée, de costumes et  de décors de spectacles ; il signe même une ligne de vêtements décontractés pour les Yamakasi et ses fresques apparaissent dans les clips de Grand Corps Malade, Orelsan, Sexion d’assaut.

Pour en savoir plus sur Harry James, rendez-vous sur son compte Instagram : @harryjamesparis