Au gymnase des Toupets, dans la salle d’armes du Cercle d’Escrime de Vauréal, à côté des classiques râteliers où s’alignent les épées, on trouve à présent des sabres laser batterie en charge. « C’est la 4^ème arme officielle de l’escrime » précise Tristan Dequaire, l’instructeur. Car en complément des épées, sabres et fleurets, les sabres laser ont fait leur entrée dans la panoplie des escrimeurs il y a maintenant deux ans. « Finalement un retour aux sources puisque George Lucas, le créateur de Star Wars, s’était largement inspiré de l’escrime et des arts martiaux ».

Un nouveau public

Le club de Vauréal propose quatre créneaux pour sa toute nouvelle section ouverte en janvier dernier : 3 pour les adultes les mercredis en soirée et samedis ainsi qu’un créneau pour les enfants, le samedi de 9 à 10 heures. Sous la houlette du jeune instructeur, lui-même venu du tennis de table à l’escrime par le biais du sabre laser, on peut ainsi apprendre et pratiquer la nouvelle discipline. Drainant un nouveau public, le sabre laser va permettre de démocratiser plus encore la pratique de l’escrime.

Un port de semi-contact

« Mais attention, c’est un sport complet, avec échauffement en profondeur, exercices techniques, et apprentissage des spécificités de ce sport de semi-contact ». Outre le sabre en lui-même, dont le modèle doit répondre à des normes précises de longueur, diamètre et épaisseur de la lame, ainsi que les indispensables protections, le combat est assez strictement codifié. « Il se pratique dans une « arène », espace circulaire où l’on s’affronte à 360 degrés. L’objectif : toucher l’adversaire bien sûr ».

Une première

Si en France une centaine de clubs proposent déjà l’escrime au sabre laser, la salle d’armes de Vauréal est la première à Cergy-Pontoise. Cerise sur le gâteau, ici les combattants peuvent opter pour une licence « Fédération française d’escrime » auprès de l’Académie de Sabre Laser de Vauréal ou une licence « Sport Saber League », qui a ouvert la voie de la pratique de cette nouvelle arme. Pour la première, à l’esprit découlant de l’escrime, on compte les points lors des combats et ceux-ci ont une importante dimension stratégique. Les adeptes de la seconde, recherchant une dimension plus directement ludique mais exigeante sur le plan physique, s’affrontent quant à eux en défendant leurs « points de vie »