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La Société nautique de l’Oise (SNO) : un club historique !

Publié le 29 mai 2024

Club à taille humaine, la Société nautique de l’Oise se voue à l’aviron depuis 140 ans. Aux JO de Paris, une de ses licenciées, Eleanor Forshaw, fait partie du jury des épreuves d’aviron. Portrait.

À l'entraînement - © SNO

Le week-end des 21 et 22 septembre, la Société nautique de l’Oise (SNO) fêtera ses cent quarante ans ! À n’en pas douter, un des plus vieux clubs sportifs de l’agglomération, installé à l’origine sur les berges de l’Oise côté Pontoise, de nos jours côté Saint-Ouen-l’Aumône. Depuis dix ans, Christelle Grais et son équipe de bénévoles perpétuent un héritage d’apprentissage et de transmission, un club familial où souvent les parents partagent avec leurs enfants leur passion de l’aviron.

Eleanor Forshaw, arbitre aux Mondiaux Masters de Sarasota 2016 et des JO 2024 à Paris – © SNO

 

Sur ses plus de deux cents adhérents, la SNO compte un groupe d’une soixantaine de rameurs de compétition qui obtiennent régulièrement des résultats au niveau national. Un entraîneur salarié a d’ailleurs été embauché fin 2023. « Que la SNO se hisse aux meilleures places et pérennise ses infrastructures », indique C.Grais. La transmission, c’est aussi participer à des opérations de sensibilisation auprès du public extérieur ou à l’occasion des journées portes ouvertes. En 2004, Guy Jouanno, le père de l’actuelle présidente, est arbitre aux JO d’Athènes. Cette année, à Paris, c’est une de ses élèves, Eleanor Forshaw qui le sera !

Dernier brief du coach avant la compétition – © SNO

 

Eleanor arbitre aux J.O. 2024 à Paris !

Eleanor Forshaw, arbitre aux Mondiaux Élite de Racice 2022 – © SNO

Fille de parents anglais installés à Cergy, Eleanor Forshaw découvre l’aviron en 1992 à la SNO dans les traces de son frère aîné. Elle aime l’ambiance du club et persévère jusqu’à remporter plusieurs médailles nationales comme rameuse, passant même un an d’études en Angleterre où l’aviron est reine. « Dans ma vie, l’aviron m’a apporté l’esprit d’organisation, la persévérance et l’esprit d’équipe », avoue-t-elle. En 2005, sous l’impulsion de Guy Jouanno qui vient d’arbitrer aux JO d’Athènes, Eleanor commence sa formation à l’arbitrage.

Bilingue, elle se fait remarquer lors de championnats de France par un président du jury qui l’incite à poursuivre au niveau international. Après plusieurs championnats d’Europe puis du monde, jusqu’à la catégorie Élite, elle postule aux JO et est choisie par une commission internationale en octobre dernier. « Bien sûr, ça m’a fait très plaisir ! » Du 27 juillet au 3 août, Eleanor arbitrera les épreuves sur le stade nautique de Vaires-sur-Marne.

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