Un peu d’histoire…
La ville nouvelle de Cergy-Pontoise est officiellement créée le 11 août 1972. Cette « Opération d’Intérêt National » (OIN) est portée à l’époque par un Établissement Public d’Aménagement (EPA) dont la création remonte au 16 avril 1969. Celui-ci avait pour objectif d’imaginer et de construire les nouveaux quartiers de l’agglomération.
Politiquement, c’est au sein du syndicat communautaire d’aménagement (SCA) créé en 1971 que siègent alors les élus représentants les communes de la ville nouvelle. En 1984 celui-ci sera remplacé par le Syndicat d’Agglomération Nouvelle (SAN).
Le 31 décembre 2002, l’État considère la ville nouvelle achevée et met fin à la mission de l’EPA. La convention de sortie de l’opération d’intérêt national de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise pose en préambule :
« L’État, constatant que la ville nouvelle de Cergy-Pontoise était arrivée à maturité, a décidé de mettre fin à ses responsabilités directes dans le cadre de l’opération d’intérêt national et à celles de garant des activités de l’établissement public d’aménagement. De ce fait, les responsabilités en matière d’urbanisme et d’aménagement relèveront à l’avenir des collectivités locales dans le cadre des règles de droit commun, l’urbanisme et l’aménagement urbain de Cergy-Pontoise relevant désormais de l’adaptation et de l’évolution d’une agglomération existante. »
Du SAN à la Communauté d’agglomération
Passée dans le droit commun le 1er janvier 2003, Cergy-Pontoise s’émancipe un an plus tard de son statut de SAN pour devenir le 1er janvier 2004 la « Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise », qui regroupe alors 11 communes (Cergy, Courdimanche, Éragny, Jouy-le-Moutier, Menucourt, Neuville-sur-Oise, Osny, Pontoise, Puiseux-Pontoise, Saint-Ouen l’Aumône et Vauréal) et dénombre 185 000 habitants.
Ce qui se joue alors n’est pas la simple adoption d’un nouveau statut administratif, mais marque la fin d’un cycle et annonce un véritable changement de gouvernance du territoire.
Désormais totalement autonomes dans leurs choix en matière d’aménagement et d’urbanisme, les élus des onze communes maîtrisent le destin du territoire et définissent ensemble ce qu’est l’intérêt communautaire qui fonde leur action. Suivant cette ligne, ils déterminent ce que sont les compétences obligatoires, optionnelles et facultatives de la nouvelle assemblée.
Une intercommunalité sur deux départements
À la fin de l’année 2004, Boisemont – qui avait quitté la ville nouvelle en 1984 – rejoint la Communauté d’agglomération.
Le 1er juillet 2012, c’est la commune yvelinoise de Maurecourt qui intègre à son tour notre agglomération, qui compte aujourd’hui 216 000 habitants. Depuis, les communes qui composent Cergy-Pontoise, sont au nombre de 13.
Travailler pour l’avenir
Aujourd’hui la Communauté d’agglomération a atteint l’âge adulte ! Les élus du Conseil communautaire travaillent à la poursuite de son développement harmonieux, veillant au bien-être de ses habitants comme à l’accueil de nouvelles entreprises, en favorisant la participation citoyenne et avec l’ambition d’un territoire toujours plus écoresponsable.
Source documentaire : Cergy-Pontoise, formes et fictions d’une ville nouvelle, de Lionel Engrand et Olivier Millot
Quelques dates...
- 1968 : création de la mission d’aménagement de la ville nouvelle « Pontoise-Cergy »
- 16 avril 1969 : création de l’Etablissement public d’aménagement (EPA) de la ville nouvelle Cergy-Pontoise
- 11 août 1972 : création de la ville nouvelle
- 18 décembre 1972 : création du Syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAN) Cergy-Pontoise
- 6 juillet 1984 : création du Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN) de Cergy-Pontoise
- 9 décembre 2003 : création de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP), effective au 1er janvier 2004
- 1er janvier 2005 : entrée de Boisemont dans la Communauté d’agglomération
- 1er juillet 2012 : entrée de Maurecourt, seule commune des Yvelines, dans Cergy-Pontoise