Bijane Oroudji : médecin généraliste

Publié le 16 février 2022

Médecin généraliste installé sur l'agglo depuis 2007, Bijane Oroudji est un des praticiens de la Maison de santé du grand centre de Saint-Ouen l'Aumône. Portrait d'un passionné.

Bijane Oroudji © Ville SOA
Bijane Oroudji, dans son cabinet, au sein de la Maison de santé du grand centre à Saint-Ouen l'Aumône © Ville de Saint-Ouen l'Aumône

Article paru dans l’édition de février de SOA Info, le magazine municipal de Saint-Ouen l’Aumône.

Le médecin généraliste est le praticien que l’on consulte le plus souvent au cours de notre vie. Il traite les problèmes de santé du quotidien tout en connaissant nos antécédents médicaux et familiaux. Bijane Oroudji fait partie de ces nombreux praticiens. Il est un acteur clé de la santé locale et assure le suivi médical de nombreuses familles saint-ouennaises. Fils unique d’un chirurgien iranien et d’une mère au foyer espagnole, sa vocation était toute trouvée. « J’ai choisi de pratiquer la médecine générale car la chirurgie ne m’intéressait pas, ni même une autre spécialisation. Je trouvais cela frustrant de ne s’occuper que d’un seul organe. En médecine générale on traite le patient dans son ensemble, je trouve mon métier plus enrichissant », précise le « toubib » passionné.

Une maison de santé

À la fin de sa formation médicale et après plusieurs remplacements dans des communes d’Île-de-France, Bijane Oroudji fait le choix en 2007 de s’installer à Saint-Ouen l’Aumône, ville où des médecins partis n’avaient pas été remplacés. Tout d’abord praticien libéral sur la dalle haute, il est aux côtés de la municipalité, l’un des fondateurs de la Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) du grand centre. « Avec la création de ce lieu, nous disposons désormais d’un cadre de travail encore plus agréable et les Saint-Ouennais d’une équipe de professionnels capable d’apporter une offre de soins plus grande et plus diversifiée. Mon travail est beaucoup plus épanouissant », souligne le docteur.

Accueillir des internes

Quatre généralistes, 2 internes, 2 infirmières, 1 sage-femme et 2 secrétaires forment aujourd’hui cette équipe qui se réunit deux à trois fois par mois pour faire le point sur le fonctionnement de la structure et échanger. Un équipement qui permet aussi d’attirer des étudiants en médecine. « Désormais, il nous est possible d’accueillir des internes, qui deviendront, je l’espère, médecins au sein de notre MSP. Former des jeunes, transmettre mes connaissances, cela m’enthousiasme car je vois qu’après nous, il y a la relève. Et puis cela est enrichissant, on a des échanges autres qu’avec les patients, on découvre des personnalités », témoigne Bijane Oroudji. Illustration de ce propos, en avril prochain la MSP comptera 5 généralistes et 4 internes, étoffant l’offre médicale.

Sacerdoce

Très occupé par son métier, qui est un véritable sacerdoce, le médecin goûte les moments passés avec son épouse et leurs trois enfants, dont aucun n’a choisi la voie médicale. Il avoue apprécier la lecture et écouter de la musique lorsqu’il trouve un peu de temps car, il a une autre activité très prenante: le syndicalisme. Bijane Oroudji est président de la section départementale du Val-d’Oise du syndicat médical MG France. Il fait également partie du comité directeur national de cette association. « Cette activité me permet d’apprécier encore plus mon métier, de rencontrer des praticiens d’autres régions et d’échanger tout en œuvrant pour la médecine. Via le syndicat, nous travaillons à améliorer l’offre de soins ainsi que les conditions de travail », argumente le médecin ayant également un penchant pour la politique. « Le goût pour la politique m’est revenu à travers le syndicalisme. Une activité à laquelle j’avais participé dans ma jeunesse pour une formation écologique et qui m’intéresse à nouveau », précise Bijane Oroudji.

Avec la pandémie de Covid-19 et les maladies saisonnières, son emploi du temps ainsi que celui de toute l’équipe de la MSP est bien chargé mais, fidèle au serment d’Hippocrate, le praticien s’efforce de “rétablir, de préserver et de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux”.

Bijane Oroudji en 4 chiffres

1972

Année de naissance de Bijane Oroudji à Levallois

2002

Année de son début de carrière avec son premier remplacement

65

Nombre d’heures de travail hebdomadaires au cabinet sans compter le temps de travail personnel

1600

Nombre de patients