Bernard Andries, président de l’association le Maillon, recevra dans une semaine l’insigne de chevalier de l’ordre national du Mérite. Pour l’heure, il reste concentré sur les données de fréquentation de l’épicerie sociale et solidaire que gère l’association. Elles remontent sur les trois dernières années, soit quelques temps avant que Bernard Andries ne prenne la tête du Maillon, une association forte de plus de 100 bénévoles, 2 salariés à temps plein et 15 salariés en insertion…
Ce natif de Cergy a rejoint le Maillon à l’issue de sa carrière au sein de l’Education nationale. Entré à l’école normale d’instituteurs en 1968, nommé professeur de mathématiques dans le secondaire, il devient ensuite inspecteur chargé de l’éducation spécialisée sur la circonscription de Pontoise. Au début des années 1990, il rejoint le ministère de l’Education nationale en tant que chargé de mission. Il reviendra dans le Val d’Oise en 1995 comme inspecteur pédagogique régional, à la tête de l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) durant sept ans. En 2002, il choisit de se consacrer à la formation en mathématiques des futurs professeurs des écoles. Le lien avec l’action solidaire qui l’occupe aujourd’hui ? « Dans mon métier, je me suis toujours tourné vers les personnes en difficulté. Je crois que ce n’est pas étranger à mon arrivée dans l’association. Ma femme, membre du Maillon, y passait selon moi beaucoup de temps. On a trouvé la solution : j’y suis entré également ».
Développement des activités de « ramasse »
Bernard Andries, affirmatif, livre l’analyse des données sur l’épicerie sociale, ouverte 52 semaines par an : la fin d’année sera difficile. Durant le premier semestre 2015 une moyenne de 339 familles ont eu recours chaque semaine à l’épicerie sociale. Le deuxième semestre étant toujours à l’image du premier, il en conclut un retour à la situation de 2013. Cette année-là, la demande avait fortement augmenté avec 331 familles accueillies par semaine alors que 2012 et 2014 enregistraient respectivement une moyenne de 284 et 294 familles. « Nous distribuons à l’épicerie sociale trois fois plus que ce que notre subvention nous permettrait d’acheter». Face à ses besoins, l’association a développé la « ramasse » de denrées notamment auprès de Métro et de Casino. « Nous serons sur le fil du rasoir, mais nous sommes toujours arrivés à tenir bon » augure-t-il en lançant un appel au renfort de bénévoles. Parmi les profils qui feraient son bonheur : les compétences en comptabilité et gestion, en maraîchage pour les jardins d’insertion, et pour la recherche de mécènes.
Pour plus d’information, contactez le Maillon, 37 rue Francis Combe à Cergy au 01 30 30 13 21 ou par mail : lemaillon1@orange.fr
Ce natif de Cergy a rejoint le Maillon à l’issue de sa carrière au sein de l’Education nationale. Entré à l’école normale d’instituteurs en 1968, nommé professeur de mathématiques dans le secondaire, il devient ensuite inspecteur chargé de l’éducation spécialisée sur la circonscription de Pontoise. Au début des années 1990, il rejoint le ministère de l’Education nationale en tant que chargé de mission. Il reviendra dans le Val d’Oise en 1995 comme inspecteur pédagogique régional, à la tête de l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) durant sept ans. En 2002, il choisit de se consacrer à la formation en mathématiques des futurs professeurs des écoles. Le lien avec l’action solidaire qui l’occupe aujourd’hui ? « Dans mon métier, je me suis toujours tourné vers les personnes en difficulté. Je crois que ce n’est pas étranger à mon arrivée dans l’association. Ma femme, membre du Maillon, y passait selon moi beaucoup de temps. On a trouvé la solution : j’y suis entré également ».
Développement des activités de « ramasse »
Bernard Andries, affirmatif, livre l’analyse des données sur l’épicerie sociale, ouverte 52 semaines par an : la fin d’année sera difficile. Durant le premier semestre 2015 une moyenne de 339 familles ont eu recours chaque semaine à l’épicerie sociale. Le deuxième semestre étant toujours à l’image du premier, il en conclut un retour à la situation de 2013. Cette année-là, la demande avait fortement augmenté avec 331 familles accueillies par semaine alors que 2012 et 2014 enregistraient respectivement une moyenne de 284 et 294 familles. « Nous distribuons à l’épicerie sociale trois fois plus que ce que notre subvention nous permettrait d’acheter». Face à ses besoins, l’association a développé la « ramasse » de denrées notamment auprès de Métro et de Casino. « Nous serons sur le fil du rasoir, mais nous sommes toujours arrivés à tenir bon » augure-t-il en lançant un appel au renfort de bénévoles. Parmi les profils qui feraient son bonheur : les compétences en comptabilité et gestion, en maraîchage pour les jardins d’insertion, et pour la recherche de mécènes.
Pour plus d’information, contactez le Maillon, 37 rue Francis Combe à Cergy au 01 30 30 13 21 ou par mail : lemaillon1@orange.fr