Basket : les Spartiates sur le rebond !

Publié le 15 janvier 2020

Renouvelée à 80 % en début de saison, l’équipe N 2 des Spartiates a traversé une période de « rodage » en mi-teinte qui porte aujourd’hui ses fruits. Explications de l’entraîneur Nicolas Meistelman.

Zachary OUANGO en pleine action
Zachary OUANGO en pleine action Match 2/11 Vs Berck - © Fabien Campa - CPBB

L’arithmétique est là pour nous le rappeler : à mi-parcours de saison et à l’aube des matchs retour, les hommes en noir et blanc de Meistelman sont 6e du championnat national 2 de basket-ball (Poule C) avec 20 points, 7 victoires et 6 défaites… à 4 points des deux leaders ex aequo, Fougères et Rennes. Mais ce palmarès intermédiaire en demi-teinte n’inquiète nullement leur entraîneur.

Du sang neuf

Nicolas Meistelman, après quatre années passées successivement en première division algérienne et marocaine, signait en début de saison son retour en France au sein du CPBB, pour encadrer une équipe cergypontaine presqu’entièrement renouvelée. Excepté deux valeurs sûres maintenues de l’équipe 2018-2019, Modibo Niakate alias « LaNiak » et Grégory Filet (5e saison à Cergy-Pontoise), le club n’a pas hésité à donner du sang neuf à ses Spartiates en recrutant 6 autres « très bons joueurs » selon l’entraîneur.

On peut ainsi noter le retour du géant américain (2,11m) Ethan Jacobs, l’arrivée de l’arrière international centrafricain Zachary Ouango, 2e meilleur scoreur de la Poule D de Nationale 2 l’an dernier avec Tourcoing (Nord), ou encore celle du meneur serbe Filip Samojlovic. Sans oublier, Sofyane Nocara, Abimaël Baro-François et Abdeljalil Raho, trois joueurs montés directement du sérail et de la formation « made in Cergy-Pontoise ».

Nicolas Meistelman, entraîneur des Spartiates

Nicolas Meistelman, entraîneur des Spartiates – © Joanne Bellay / CPBB

Créer un collectif

Cependant mettre ensemble « dans le même panier » de très bons joueurs, ne suffit pas à constituer une équipe. Comme nous le rappelle Nicolas Meistelman : « Même si nous n’avons que des supers mecs qui font preuve chacun d’une grande qualité humaine, il faut du temps pour créer un vrai collectif, trouver les automatismes de jeu entre coéquipiers et développer un esprit d’équipe mordant ! »

Un travail qui porte progressivement ses fruits

Une période de rodage entre les joueurs a donc été nécessaire et, malgré un passage à vide avec trois défaites successives en novembre contre les clubs de Lille, Loon Plage et Fougères, les Spartiates font preuve aujourd’hui, d’après leur entraîneur, « d’un collectif de mieux en mieux placé, y compris en défense » et « d’une vraie volonté de partage du ballon ». Bref, les debriefs vidéo du lundi qui suivent chaque match du week-end, les entraînements assidus, le travail remarquable du staff, préparateur physique et kinésithérapeute inclus… tous ces éléments portent progressivement leurs fruits. Pour preuve, les deux dernières récentes victoires du CPBB face aux clubs de Laval à l’extérieur (79-54) et de Liévin à domicile (98-67).

Le public des suporters dans les tribunes

Les suporters : « le 6e homme » des Spartiates – © L. Defrocourt CACP

Le souffle du « 6e homme »

Ne nous voilons pas la face : même si le vrai objectif des Spartiates est de monter en N1, l’horizon est encore loin… et les obstacles nombreux, à commencer par le rendez-vous de samedi prochain avec les joueurs de Poissy (8e au classement), qui se sont fort bien défendus dans leur dernier bras de fer face au leader rennais (74-86). Dans cette nouvelle période des matchs retour, pour espérer atteindre les « playoffs », les Spartiates n’ont plus vraiment droit à l’erreur.

Pour rebondir, ils comptent bien entendu sur le souffle du « 6e homme », c’est-à-dire les encouragements nombreux et bruyants des supporters. Et, comme Nicolas Meistelman le souligne avec satisfaction : « Nous commençons à avoir des séquences de jeu vraiment très spectaculaires et efficaces ». Voilà une raison supplémentaire pour venir soutenir et applaudir les Spartiates et rejoindre les amateurs de la balle orange, toujours plus nombreux à chaque match.