Article paru dans la dernière édition de Vivre à Jouy, le magazine municipal de Jouy-le-Moutier.

Ce voyage a permis aux lycéens de devenir acteurs de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Il constituait également un moyen de favoriser leur esprit critique et de développer leur sens de la tolérance et du bien vivre ensemble, d’éveiller et d’alimenter leur curiosité intellectuelle en devenant des relais de l’histoire de la déportation et de la résistance.

4 classes du Lycée Notre-Dame-de-la-Compassion

Du 16 au 20 janvier, plus de 50 élèves du Lycée professionnel et technologique Notre-Dame-de-la-Compassion – Louise-Élisabeth Molé, visitaient, en Pologne, le plus grand complexe concentrationnaire et camp d’extermination nazi. En construisant le projet et en se rendant sur place, les élèves des classes de première et de terminale ont pu faire, objectivement, le point sur leurs savoirs et leurs valeurs face à la barbarie humaine. En plus de la visite du camp d’Auschwitz-Birkenau, les lycéens ont rencontré Monika Godwasser, une rescapée juive polonaise de la Shoah. Grâce à ce voyage, il leur sera désormais possible de transmettre fidèlement le souvenir de ce qui s’est produit pendant cette période de l’histoire et devenir, eux aussi, des porteurs de mémoire.

Les élèves de Terminale S du Lycée de l’Hautil, primés au Concours National de la Résistance et de la Déportation, ont également visité le camp fin janvier © Alexandra Lebon-Matignon

Invitation aux élèves du Lycée de l’Hautil

Primés aux niveaux départemental et académique au Concours National de la Résistance et de la Déportation (cf. Vivre à Jouy N°89), les élèves de Terminale S du Lycée de l’Hautil accompagnaient la visite officielle du Chef du gouvernement à Auschwitz-Birkenau, le lundi 27 janvier. Durant la commémoration, le Premier ministre s’est adressé directement à eux : « Il vous appartiendra désormais, quand vous le pourrez, avec les mots qui sont les vôtres, sans prétendre à la perfection historique, mais avec sincérité, de dire ce que vous avez vu. Et de faire en sorte que collectivement nous n’oubliions pas qu’il y a eu ici un des pires exemples d’inhumanité, que l’inhumanité fait partie de ce que nous sommes, et qu’il ne faut pas l’oublier ».