Avec un puis deux fils inscrits au club qu’il faut accompagner, l’homme, qui n’est pas du genre à compter les minutes sur le banc de touche, trouve de quoi faire. Gilles Feck s’engage dans le bénévolat, entraine les petits, arbitre des matchs. « J’aime faire beaucoup de choses alors je me suis investi encore plus, j’ai créé un site web, rejoint le conseil d’administration et ainsi de suite ». D’autant que son métier de directeur de production dans l’événementiel lui assure un savoir-faire bien utile aux activités du club.
Toutes catégories de patineurs
Gilles Feck, à 50 ans, dispose aujourd’hui d’un bilan de près de cinq ans à la tête du club. Sur la base de plus de 350 adhérents et 6 salariés, l’association a renforcé sa capacité de formation des jeunes. Le club, l’un des plus importants en France, accueille toutes les catégories de patineurs, des petits de l’école de glace à différentes catégories senior. « C’est notre mission première, encadrer les jeunes et leur proposer de pouvoir continuer le hockey et la compétition après la période junior, que ce soit en équipe première, seconde ou de loisirs ».
Gilles Feck a aussi marqué le processus de professionnalisation. L’équipe première, les jokers, tient son planning de montée dans le haut niveau. L’objectif 2015 était d’aller en demie finale de la division 2 : il est atteint. L’objectif 2016 était d’aller en finale : atteint également avec le titre de vice-champion de France. La montée en division 1 est programmée pour dans deux ans. A cette date, le club aura élu domicile dans de nouveau locaux, ceux d’Aren’ice actuellement en construction Plaine des Linandes à Cergy.
Le déménagement, prévu en novembre 2016, se prépare depuis longtemps. « Cela fait deux ans que ça dure, on travaille sur les organigrammes, les plannings ». Avec en ligne de mire l’objectif de remplir l’équipement pour les grands matchs : « Dans Aren’Ice, nous pourrons proposer des vrais spectacles le samedi soir, scénariser l’entrée des joueurs, décupler les conditions de réception par le public ». Car, et selon le propre adage de Gilles Feck, « dans le sport il n’y a pas que le sport ».