Depuis plus de 40 ans, elle détonne dans le paysage. Pourtant, au fil des années, la Tour bleue est devenue un élément incontournable de l’identité urbaine de Cergy-Pontoise. La chose s’est vérifiée en 2013, au moment des ateliers de concertation sur l’avenir du Grand Centre. Les habitants invités à partager leur vision du futur quartier furent unanimes : il fallait préserver la Tour bleue ! La rénover, oui, mais en aucun cas altérer ses formes ou changer sa couleur.
Ils ont été entendus. La tour et ses 121 logements, qui ont accueillis leurs premiers locataires en 1974, s’apprête en effet à subir une cure de rajeunissement, mais celle-ci se fera dans le plus grand respect de son esthétique originelle. Dans quelques jours, c’est une opération de réhabilitation de 18 mois qui débutera. Son principal objectif : réduire les consommations d’énergie du bâtiment.
Comme c’est le cas pour la plupart des immeubles construits dans les années 70, la problématique énergétique n’a pas du tout été prise en compte lors de la conception de la Tour bleue. Les murs ne bénéficient d’aucune isolation thermique et les fenêtres, en acier, ne sont équipées que de simple vitrage. Le projet de rénovation de l’immeuble prévoit donc l’isolation des façades par l’extérieur grâce à un matériau performant, l’alucobond, et le remplacement des fenêtres.
Mais la rénovation de s’arrête pas à l’extérieur du bâtiment. Côté parties communes, elle concernera le hall d’entrée, avec la création d’un local dédié aux boîtes aux lettres. Le système de gestion des ordures ménagères avec tri sélectif sera modifié et les paliers d’étages ainsi que la cage d’escalier seront repeints. Côté parties privatives, ce sont les portes palières, les sanitaires et la robinetterie des douches et lavabos qui seront remplacés.
La Tour bleue en 1978 (© Archives départementales) et demain, après rénovation (© France Habitation).
Ils ont été entendus. La tour et ses 121 logements, qui ont accueillis leurs premiers locataires en 1974, s’apprête en effet à subir une cure de rajeunissement, mais celle-ci se fera dans le plus grand respect de son esthétique originelle. Dans quelques jours, c’est une opération de réhabilitation de 18 mois qui débutera. Son principal objectif : réduire les consommations d’énergie du bâtiment.
Comme c’est le cas pour la plupart des immeubles construits dans les années 70, la problématique énergétique n’a pas du tout été prise en compte lors de la conception de la Tour bleue. Les murs ne bénéficient d’aucune isolation thermique et les fenêtres, en acier, ne sont équipées que de simple vitrage. Le projet de rénovation de l’immeuble prévoit donc l’isolation des façades par l’extérieur grâce à un matériau performant, l’alucobond, et le remplacement des fenêtres.
Mais la rénovation de s’arrête pas à l’extérieur du bâtiment. Côté parties communes, elle concernera le hall d’entrée, avec la création d’un local dédié aux boîtes aux lettres. Le système de gestion des ordures ménagères avec tri sélectif sera modifié et les paliers d’étages ainsi que la cage d’escalier seront repeints. Côté parties privatives, ce sont les portes palières, les sanitaires et la robinetterie des douches et lavabos qui seront remplacés.
La Tour bleue en 1978 (© Archives départementales) et demain, après rénovation (© France Habitation).
Mme Bennato, gardienne et habitante de la Tour bleue depuis 18 ans, attend cette rénovation avec impatience. « Ces nouveaux aménagements vont nous redonner de l’énergie et plus de confort. Comme les locataires, j’ai hâte notamment que les fenêtres soient remplacées pour améliorer l’isolation et réduire la facture d’énergie ».
Ces travaux, dont le coût global s’élève à 4,8 millions d’euros, sont menés par France Habitation, propriétaire et gestionnaire de la tour. Ils sont financés par France Habitation, la Communauté d’agglomération et la Caisse des Dépôts.