La vocation première du bassin de la Louvière est hydraulique. Il évite les inondations en stockant les eaux de ruissellement lors des fortes pluies. Son architecture minérale, typique des années 70, ne laissait jusque-là que peu de chance à la nature de s’y installer.
Un bassin, plusieurs fonctions
C’est dans le cadre de sa compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) que l’agglomération vient de lancer des travaux sur le bassin de la Louvière. Objectif : donner une véritable dimension écologique au bassin en favorisant le développement de la faune et de la flore tout en maintenant le même volume de rétention d’eau.
Plantations et enrochement
Ces travaux, réalisés en hiver afin de respecter les périodes de plantation et de reproduction de la faune, devraient durer 5 mois. Ils concernent la valorisation des berges du bassin : création de berges en pente douce, plantation de végétation aquatique, réalisation d’enrochements destinés à servir d’abri à la petite faune (insectes, mollusques, crustacés, amphibiens…), plantation d’arbres… Un cocon verdoyant qui rendra aussi les abords du bassin plus fonctionnels et esthétique.
Végétation indigène
Les haies et les arbustes présents sur le site, non indigènes pour la plupart, à l’intérêt écologique limité et à l’entretien coûteux, sont voués à disparaître (certains sujets intéressants, sélectionnés par l’écologue de l’Agglo seront cependant préservés). Ils seront remplacés par des plantes, arbres et arbustes adaptés à notre climat, à l’environnement humide et à l’accueil de la faune. Le montant total de l’opération est s’élève à environ 550 000 € H.T.