Vous êtes plus de 80 000 habitants de l’agglomération, répartis sur les communes de Cergy, Eragny, Saint-Ouen l’Aumône et Pontoise, à bénéficier aujourd’hui du réseau intercommunal d’eau chaude sanitaire et de chauffage urbain de Cergy-Pontoise.
Pour préparer l’avenir, l’Agglomération lance au printemps une concertation publique auprès de tous les acteurs et bénéficiaires de ce service public : élus, techniciens municipaux, professionnels de l’habitat, abonnés et usagers. Cette concertation prendra la forme d’une série d’ateliers qui se dérouleront début avril, avec une réunion de restitution programmée le 4 juin prochain. Les usagers sont notamment invités à s’inscrire en ligne sur le site Internet de l’agglomération pour participer à l’atelier du mardi 10 avril.
Une occasion pour vous de :
- mieux connaître le fonctionnement d’un service public qui participe directement à votre confort quotidien
- découvrir les enjeux des évolutions du service public de chauffage urbain pour un développement durable du territoire
- échanger avec les responsables de l’agglomération et exprimer vos attentes sur les évolutions du chauffage urbain
Un réseau performant mais ancien
Depuis décembre 2006, dans le cadre d’une délégation de service public (DSP), le réseau de chauffage urbain de Cergy-Pontoise est géré par la société Cyel. En 11 ans, 33 millions d’euros de travaux ont été réalisés sur le réseau, en particulier pour améliorer la production énergétique avec notamment la construction de deux nouvelles chaufferies : la chaufferie biomasse de Saint-Ouen l’Aumône, et la chaufferie gaz située sur la plaine des Linandes à Cergy. Ces nouveaux équipements ont permis d’augmenter significativement le recours aux énergies renouvelables pour alimenter le réseau, et d’en réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils contribuent également à limiter les risques de perturbations du service de fourniture de chaleur.
Pour autant, malgré un entretien régulier des installations de distribution – environ 10 millions d’euros investis depuis l’origine de la DSP – les fuites se sont multipliées ces dernières années provoquant des désagréments temporaires pour les habitants de différents quartiers.
La chaufferie biomasse (copeaux de bois) située à Saint-Oune l’Aumône
Résilier le contrat de délégation…
La Communauté d’agglomération, soucieuse de maintenir le meilleur service aux usagers du chauffage urbain, estime indispensable d’engager dans les meilleurs délais la rénovation du réseau. Toutefois, de tels investissements ne peuvent être envisagés dans le cadre du contrat en cours. C’est pourquoi le Conseil communautaire s’est prononcé le 10 octobre en faveur de la résiliation anticipée du contrat de DSP afin d’en redéfinir un nouveau, plus adapté aux besoins de rénovation actuels du reseau. Le terme en est ainsi avancé de 3 ans. Il est fixé à fin 2019.
« Dans la durée restante, les obligations de Cyel en termes de qualité de service, tout comme les conditions tarifaires, restent inchangées. Le délégataire s’est engagé à tout mettre en œuvre pour garantir la continuité de la fourniture de chaleur, et je tiens à vous assurer de ma vigilance constante sur ce sujet ». Dominique Lefebvre, Président de l’Agglomération de Cergy-Pontoise.
… pour mieux préparer l’avenir
Notre réseau de chaleur est un véritable atout pour l’agglomération du point de vue du développement durable, et un vrai plus pour les usagers d’un point de vue économique. Afin d’en assurer la pérénité au-delà de 2019, l’étude de différents scénarios d’évolution du service public de chauffage urbain est d’ores et déjà lancée. Et c’est dans ce cadre que la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise lance au printemps une concertation publique à laquelle les usagers sont conviés. N’hésitez pas à vous inscrire !
Un mix énergétique exemplaire
Le réseau de chaleur intercommunal de Cergy-Pontoise mesure 48 km de long et approvisionne plus de 33 000 logements. Depuis 2006, un travail considérable a été mené pour optimiser et sécuriser les sources de production de chaleur du réseau, composées en 2017 à 62 % d’énergies renouvelables et de récupération dont 43 % proviennent aujourd’hui de l’incinération des déchets ménagers réalisée au Centre de traitement et de valorisation des déchets de Saint-Ouen l’Aumône.