Son parcours et son spectacle commencent à Cergy-Pontoise où Alex Jaffray a passé son enfance : « mon père jouait du trombone, mon grand-père était chef d’orchestre de l’harmonie de Pontoise. J’ai grandi entouré de musique ». À 6 ans, Alex joue déjà du piano. Adolescent, il monte un groupe avec ses copains du collège des Louvrais à Pontoise – actuel Nicolas Flamel – se produit à la batterie et commence à composer de la musique. Dans la discothèque familiale, Alex se souvient de trois disques : un de bruitages, un de Jean-Sébastien Bach et un Best Of d’Ennio Morricone – qu’il considère aujourd’hui comme son « maître absolu ». « Avec les copains, nous allions à la médiathèque emprunter les tubes du moment pour enrichir notre culture musicale ». Une culture qu’il n’aura de cesse de cultiver…
De compositeur à chroniqueur…
Très vite, Alex Jaffray se met à composer des génériques et des musiques de films. « La musique a cette fonction magique de montrer l’invisible ». Alex signe ainsi les génériques de nombreuses émissions et séries télévisées – On n’est pas couché, Silence ça pousse, L’Edition spéciale, Scènes de Ménages –, mais aussi des musiques de cinéma : L’envie des autres, Le Séminaire, Le bistrot du coin… Avec son agence de production sonore, il supervise aussi la bande-son du film à succès L’Arnacoeur. De musiques en musiques et de rencontres en rencontres, Alex intègre en 2001 l’équipe de William Leymergie dans Télématin, avec sa propre chronique. Depuis bientôt 20 ans, il présente des artistes, décrypte et donne les secrets de fabrication des tubes.
Leçon d’humour en musique
L’infatigable chroniqueur, compositeur, producteur, véritable encyclopédie vivante de la musique populaire, se lance aujourd’hui un nouveau défi : le stand up. Dans Le son d’Alex, un one-man show musical et autobiographique, Alex Jaffray donne une leçon, sans prétention, d’histoire de la musique – ou plutôt de son histoire de la musique. Il nous rappelle, entre autres, que les premières flûtes taillées dans des os de vautours datent de 40.000 ans et que nous avons tous entendu le même premier son : celui du cœur de notre maman. De Bach à Bachelet, en passant par Sting, Michel Sardou et Maître Gims, Alex nous transmet, non sans humour, sa passion pour la musique à travers 130 extraits de chansons. Chemin faisant, il en profite pour rétablir quelques vérités historiques. Par exemple, contrairement à ce que Sheila chante, les rois mages ne sont jamais allés en Galilée. Il donne aussi la preuve que la musique est « un métier d’escroc » : les DJs et les braqueurs de banques utilisent la même phrase « Put your hands up in the air, Put your hands up in the air ! ». Alex Jaffray offre un spectacle drôle et décalé. Son histoire se termine non sans émotion : une rencontre inoubliable avec Ennio Morricone…
Retrouvez Alex Jaffray à Maison Laffitte le 4 septembre et au Lucernaire à Paris du 24 septembre au 31 décembre.