Un projet partagé pour Cergy-Pontoise

Publié le 17 mars 2016

Lors du conseil communautaire du 15 mars, l’ensemble des maires et la quasi-totalité des élus – à cinq voix près - ont voté le budget de l’agglomération pour l’année 2016. Un budget qui s’inscrit dans un projet global de développement du territoire pour les 5 années à venir.

Le 15 mars, le conseil communautaire a voté le budget 2016 de l'agglomération de Cergy-Pontoise et adopté un plan d'investissement 2016-2020 de 280 millions d'euros.

Depuis 2005, notre territoire a gagné près de 12 000 nouveaux habitants, ce qui lui a permis de franchir la barre des 200 000 habitants et de conforter la place de Cergy-Pontoise comme pôle majeur du grand ouest parisien. Il s’agit là du résultat d’une volonté politique de construire des logements pour répondre à la très forte attente de nos concitoyens. Une tendance qui sera confortée sur la période 2016-2020, avec un objectif de plus de 1 600 logements démarrés par an.

Investir pour Cergy-Pontoise et les Cergypontains
Pour accueillir ces populations nouvelles, mais également pour accompagner le développement et améliorer la qualité de vie de notre territoire, les collectivités – seules ou avec le concours de l’Agglomération – entretiennent et développent les infrastructures dont les Cergypontains ont besoin. Depuis 2004, ce sont un peu plus de 50 millions qui ont été investis en moyenne chaque année pour  financer – entre autres – crèches, groupes scolaire, voiries, infrastructures de sports et de loisirs…

Des dépenses de fonctionnement en baisse
La nécessité d’associer les collectivités à la réduction du déficit public est venue, dès 2014, peser sur les recettes et par voie de conséquences sur la capacité d’investissement de la Communauté d’agglomération comme de toutes les collectivités françaises. Un  important travail a alors été mené afin de réduire le budget de fonctionnement de 7,5 millions d’euros en 4 ans soit une 12,5% de baisse. Une action forte qui a permis de sécuriser les dépenses liées aux missions quotidiennes de la Communauté d’agglomération (éclairage public, entretien du patrimoine existant…).

Un recours limité à l’impôt
Il restait néanmoins à trouver l’équilibre pour mettre en adéquation les moyens budgétaires à disposition avec les projets communautaires et les investissements nécessaires à l’accueil des populations nouvelles par les communes pour la période 2016-2020. C’est au final un choix d’équilibre qui a été opéré en ayant recours au levier fiscal à une hauteur équivalente aux efforts de gestion réalisés. Si les entreprises seront largement mises à contribution, pour les particuliers l’augmentation représentera une charge supplémentaire moyenne de 31 euros par an pour les locataires (taxe d’habitation) et de 63 euros pour les propriétaires occupants (taxe d’habitation + taxe foncière).

« Le choix du levier fiscal n’est jamais simple, mais nous nous sommes assurés que chaque euros soit dépensé dans des projets d’investissement qui profiterons à tous les Cergypontains sur le long terme » a commenté Dominique Lefebvre, Président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et Député du Val d’Oise. Un avis largement partagé par les communes, qui ne seraient pas en mesure de réaliser leurs projets sans le soutien de la Communauté d’agglomération.

280 millions investis à Cergy-Pontoise entre 2016 et 2020

73 millions pour l’entretien du patrimoine communautaire dont 37 millions pour l’éclairage public

95 millions pour favoriser l’attractivité du territoire et accompagner les grands projets dont, par exemple :

  • 10,5 millions pour la rénovation du pôle gare Cergy-Préfecture
  • Plus de 8 millions pour la rénovation du Grand Centre
  • 2,5 millions pour les aménagements des bords d’Oise
  • 21 millions pour les équipements sportifs et culturels communautaires
  • 37 millions pour l’accompagnement des opérations d’aménagement (PLH, ZAC etc.)

108 millions pour l’accueil des populations nouvelles en lien avec les communes se décomposant comme suit :

  • 63 millions pour la construction de groupes scolaires et de crèches
  • 21 millions pour des équipements communaux de sports et de loisirs
  • 25 millions pour des équipements communaux de proximité