A vélo sur l’Avenue Verte

Publié le 15 août 2018

Gagnez Paris ou Londres à vélo, mais aussi découvrez les joyaux du Vexin ou circulez simplement dans Cergy-Pontoise grâce à l’Avenue Verte Paris-Londres qui traverse notre agglomération.

L'Avenue Verte Paris-Londres traverse Cergy-Pontoise. Partez à sa découverte !

Si vous circulez dans l’agglomération à vélo, peut-être avez-vous remarqué ces petits panneaux blancs et verts arborant un logo en forme de boussole et les noms de deux villes bien connues : Paris et Londres. Ils jalonnent un trajet particulier : celui de l’Avenue Verte Paris-Londres. Inaugurée en 2012 à l’occasion des J.O de Londres, cette « avenue », qui fait partie des grands itinéraires cyclables de France, relie les deux capitales en empruntant des voies réservées aux cyclistes ou des petites routes tranquilles. Et, comme les panneaux l’indiquent, elle passe par Cergy-Pontoise.

Deux itinéraires

Venue de Paris via Conflans-Sainte-Honorine, l’Avenue Verte suit le chemin de halage le long de l’Oise et parvient au pont de Neuville où elle se divise en deux. Le premier itinéraire, qui relie Paris à Londres en 406 km, traverse Jouy-le-Moutier, Vauréal, les Hauts-de Cergy et Courdimanche en direction du Vexin, de la vallée de l’Epte et de Gisors. Le second, un peu plus long (472 km), passe par Ham, Port Cergy, la plaine maraîchère, les quais de Pontoise avant de remonter vers Auvers-sur-Oise, Chantilly et Beauvais. Les deux itinéraires se rejoignent à Forges-les-Eaux puis conduisent à Dieppe d’où part le ferry pour Newhaven où l’Avenue Verte reprend en direction de Londres.

Les panneaux de jalonnement de l'Avenue Verte Paris Londres
L’Avenue Verte Paris-Londres est jalonnée de ces panneaux de signalisation tout au long de son parcours © CACP

Des milliers de cyclotouristes

Comme tous les grands itinéraires cyclables, l’Avenue Verte permet de découvrir, à son rythme, les régions et les paysages qu’elle traverse. Chaque étape est une occasion de visiter les sites patrimoniaux et de goûter les produits locaux. Plusieurs milliers de cyclotouristes empruntent cet itinéraire chaque année, générant, partout où ils passent, de l’activité touristique (chambres d’hôtes, restaurants, musées…).


Des milliers de cyclotouristes empruntent l’Avenue Verte Paris-Londres chaque année.

Aussi au quotidien

Sans envisager nécessairement de longs périples outre-manche, l’Avenue Verte offre aussi un moyen original de se rendre à Paris ou de partir à la découverte du Vexin. La possibilité de prendre avec soi son vélo à bord du Baladobus rend d’ailleurs cette dernière option encore plus aisée. L’Avenue Verte permet enfin, simplement, de circuler à vélo en toute sécurité pour ses trajets quotidiens dans Cergy-Pontoise.

1 million d’euros investi par l’agglo

Les deux itinéraires de l’Avenue Verte forment d’ailleurs la colonne vertébrale du réseau cyclable cergypontain. La Communauté d’agglomération, qui œuvre au développement de ce dernier, a consacré 1 million d’euros à l’aménagement et au jalonnement des tronçons de l’Avenue Verte qui passe sur notre territoire.

Pour plus d’infos sur l’avenue verte Paris-Londres, rendez-vous sur www.avenuevertelondonparis.com

Témoignage

Frédéric Fossey, de Pontoise, a parcouru l’Avenue Verte Paris-Londres à vélo avec des amis en 2016. Voici son témoignage.

« J’ai découvert l’Avenue Verte Paris-Londres en tombant sur l’un des petits panneaux qui la jalonne lors d’une promenade avec des amis. Après quelques recherches, nous avons décidé de nous lancer ! Un premier essai en direction de Paris a achevé de nous convaincre. Nous sommes donc partis au mois de mai. Nous étions une douzaine, dont certains sur des vélos électriques, accompagnés de quatre voitures. Nous avons effectué le trajet en cinq jours et autant d’étapes, trois françaises, quatre anglaises. Ca été surprenant de facilité. Nous n’avons rencontré aucune difficulté, ni côte ni montée, peut-être juste un petit effort au niveau de la première étape en Angleterre qui fût un peu sportive. L’itinéraire est bien indiqué côté français, un peu moins côté anglais. A ceux qui seraient tentés par l’aventure, je conseillerais de bien vérifier l’état de leur vélo avant le départ et de penser aux chambres à air de secours ! »