SpectacleConservatoire

Vibrations cosmiques : spectacle jeune public

dimanche 13 décembre 2020 à 11h
macaron

Spectacle reporté. – Extrait diffusé vendredi 18 décembre, à 20h30 sur Youtube.

 

Norbert Vergonjanne, cor, Jérémie Cresta, percussion
Christophe Denis, directeur du Parc aux étoiles de Triel sur Seine

Programme :

  • Olivier Messiaen : Appel interstellaire
  • Bruno Mantovani : Le grand Jeu
  • Martin MATALON : Traces III, Traces IV
  • Marc SCHULTZ : Dragon in the sky

Spectacle transdisciplinaire mêlant art et science. Différentes pièces de musique mixte autour de la thématique du cosmos dans la musique qui mélange les sonorités du cor et de la percussion avec des dispositifs électro-acoustiques seront interprétées par les deux musiciens sur scène. Simultanément, ces différentes partitions seront « illustrées » avec des images du cosmos projetées grâce à un dispositif vidéo. Le spectacle inclura également la présence d’un astrophysicien qui commentera selon un fil conducteur en adéquation avec les atmosphères sonores et musicales une partie des projections.

Traces IV, Martin Matalon (2006)

Pour Marimba et dispositif électronique
Durée ca 10 mn
Ecrite avec le financement de la J.S. Guggenheim Memorial Foundation Fellowship
Technique Ircam – Thomas Goepfer, assistant musical.

Á la manière d’un journal intime, le cycle de Traces, oeuvres pour instrument soliste et électronique en temps réel, abordent les problématiques compositionelles qui me préoccupent aux différents moments de leur écriture, une sorte de fil rouge de mon activité de compositeur.
Tout autant, ces journaux intimes compositionelles sont la relation du « voyage », au sens littéral et figuré, que permet la transformation en temps réel : voyage à l’intérieur du son, à l’intérieur de l’instrument, comparable en quelque sorte à celui que l’on fait, de manière introspective, lorsqu’on écrit un journal intime.

Traces IV pour marimba fait partie d’un triptyque formé par Traces III pour cor et Traces V pour clarinette. Les trois œuvres forment les Nocturnes.
Dans Traces IV, on n’entend jamais une seule note des autres deux instruments (cor et clarinette)
Cependant ils sont omniprésents : tous les traitements électroniques que subira le marimba sont modélises par les deux autres instruments. Que se soit par le contenu harmonique (une sorte d’addition du spectre fondamental du cor et de la clarinette), ou par les modèles de résonance ou par le filtrage …
Traces IV est la pièce centrale du triptyque, sa structure en trois mouvements est à l’image de la forme globale des trois œuvres.

Traces III, Martin Matalon (2006)

Pour Cor et dispositif électronique
Durée ca 12 mn
Ecrite avec le financement de la J.S. Guggenheim Memorial Foundation Fellowship

Á la manière d’un journal intime, le cycle de Traces, oeuvres pour instrument soliste et électronique en temps réel, abordent les problématiques compositionelles qui me préoccupent aux différents moments de leur écriture, une sorte de fil rouge de mon activité de compositeur.
Tout autant, ces journaux intimes compositionelles sont la relation du voyage, au sens littéral et figuré, que permet la transformation en temps réel : voyage à l’intérieur du son, à l’intérieur de l’instrument, comparable en quelque sorte à celui que l’on fait, de manière introspective, lorsqu’on écrit un journal intime.

Traces III pour cor fait partie d’un triptyque formé par Traces VI pour marimba et Traces V pour clarinette. Les trois œuvres forment les Nocturnes.
Dans Traces III, on n’entend jamais une seule note des autres deux instruments (marimba et clarinette)
Cependant ils sont omniprésents : tous les traitements électroniques que subira le cor sont modélises par les deux autres instruments. Que se soit par le contenu harmonique (une sorte d’addition et contraction du spectre fondamental du marimba et de la clarinette), ou par les modèles de résonance ou par le filtrage …
Traces III est la pièce initiale du triptyque, sa structure en trois mouvements est à l’image de la forme globale des trois œuvres.

Bruno Mantovani (1974)

Le Grand Jeu (1999) pour percussion et dispositif électronique
Après Double Jeu pour peaux et bande (festival Aujourd’hui Musiques, 1996), après Moi, Jeu… pour marimba solo (Présence 1999, Radio-France), Le Grand Jeu est le troisième volet de la Suite Ludique, cycle de pièces pour percussion que j’ai entrepris il y a quatre ans à l’attention du soliste Jean Geoffroy.

L’œuvre juxtapose sept sections différentes, unifiées par certains timbres récurrents (trames dans le grave, cellules de congas transformées par divers moyens…) et par des principes d’articulations aisément identifiables (élans, projections…). Tout au long des dix-sept minutes qui composent la pièce, le discours oscille sans cesse entre une écriture inspirée par l’univers électroacoustique (dynamiques abruptes et imprévisibles, …) et la référence à des musiques «populaires» (funk, techno…). Ces points de repères clairs pour l’écoute sont les piliers dramatiques de l’œuvre. Les moyens utilisés pour l’élaboration de la partie électronique (totalement en temps différé) sont extrêmement nombreux : du montage d’éléments pré-enregistrés à la transformation du son par les logiciels AudioSculpt et GRM Tools, de la synthèse par modulation de fréquence au mixage sur Logic Audio, j’ai tenté de diversifier au maximum la palette sonore à ma disposition par l’emploi de techniques variées. Le logiciel SuperCollider a eu une importance capitale dans mon travail, notamment pour les sections en synthèse granulaire. Dans ces parties, les roulements de percussions et les sons électroniques fonctionnent sur un principe d’analogie et de fusion, alors qu’à d’autres moments de l’œuvre, j’ai plutôt recherché à dissocier les instruments de la « bande » sur le plan des timbres (mais non pas sur celui de la verticalité).Je tiens à remercier trois personnes pour leur implication dans l’élaboration de ce projet : Philippe Hurel, pour ses précieux conseils et ses encouragements, Mikhail Malt, qui m’a assisté efficacement lors de la réalisation technique de l’œuvre et Abel Billard pour son travail enthousiaste et son talent.

Bruno Mantovani, programme du concert Cursus de composition de l’Ircam, 1999.

Informations pratiques

Dates et Horaires

Dimanche 13 décembre, 11h

Tarifs

10€, 5€

Adresse

Auditorium du Conservatoire
Rue Haute – Place des Arts
95000 Cergy

Auditorium du Conservatoire

Rue Haute – Place des Arts
95000 Cergy